• Subst. fém. Etoffe à armure batavia avec une chaîne de soie et d'une trame de laine peignée. La fabrication de l'alépine, tout d'abord mise en œuvre par les Anglais, ne s'introduisit que vers 1790 en France, où elle devint l'objet d'un commerce assez étendu, soit pour la consommation intérieure, soit pour l'exportation. Sa fabrication fut longtemps concentrée dans la seule ville d'Amiens. Les alépines se teignaient en pièces, ordinairement en couleur noire. Elles étaient employées principalement pour les vêtements de femmes, surtout pour le deuil. Dans certaines contrées méridionales, elle servait pour des vêtements d'hommes.

• Appellation usuelle ou commerciale

• Gros de Tours (armure)

• Académie française. « Dictionnaire de l’Académie française », https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A9A1129
• Bezon, Jean. Dictionnaire général des tissus anciens et modernes.‎Tome 8. ‎ Paris: Savy, 1863, p. 526
• « Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales », https://www.cnrtl.fr/definition/al%C3%A9pine
• Falcot, Pierre. Traité encyclopédique et méthodique de la fabrication des tissus. Tome 1,Elbeuf: l’auteur, Mulhouse: Risler, 1852, p. 82
• Hardouin-Fugier, Élisabeth, Berthod, Bernard, Chavent-Fusaro, Martine et Déprez, Camille. Les étoffes : dictionnaire historique. Paris: l’Amateur, 1994, p. 64

http://data.silknow.org/vocabulary/25