• Subst. fém. Du lat. cinctura, bande de tissu entourant la taille. Lisiere de soie, de laine, de cuir ou d'autres matières, que l'on attache autour des reins. On donne ce nom à un ruban de soie large, qui se faisait dans une série graduée de tailles. L'usage en est ancien. L'Encyclopédie le rattache à celui des ceintures au vêtement long et son abandon progressif au raccourcissement du vêtement masculin. Il s'est alors restreint gens de robe, aux gens d'église, aux religieux, et aux femmes. Elle permettait toutefois également de suspendre des objets à portée de main (armes, bourses, outils, etc.). Tout en donnant de la prestance, la ceinture masculine peut être symbole de pouvoir et force. Au Moyen Âge et à la Renaissance, la ceinture féminine est symbole de chasteté ou de fécondité et elle permettait d'accomplir un vœu lorsqu'on la nouait. C'est sa ceinture que la Vierge Marie laisse à Saint Thomas comme preuve de sa résurrection.

• Technique de tissage (technique)

• Algoud, Henri. Grammaire des arts de la soie. Paris: Jean Schemit, 1912, p. 147-150
• Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers par une société de gens de lettres, Diderot, Denis et Le Rond dit D'Alembert, Jean (dir.), Paris : Briasson, David L'aîné, Lebreton, Durand,1751-1772, https://artflsrv03.uchicago.edu/philologic4/encyclopedie1117/navigate/2/6363/

http://data.silknow.org/vocabulary/139